@article{oai:ynu.repo.nii.ac.jp:00005618, author = {彦江, 智弘}, issue = {1}, journal = {常盤台人間文化論叢}, month = {Mar}, note = {L’urbain constitue l’un des thèmes majeurs des études littéraires depuis déjà longtemps, mais il semble que l’on a attribué beaucoup moins d’importance à l’urbanisme. Celui-ci a, du moins, un point commun avec la littérature : concernant la ville, tous les deux en sont des représentations. Il n’est pas difficile de voir que la ville est représentée d’une manière ou d’une autre dans la littérature. Il en est de même pour l’urbanisme ; ce dernier a beau revendiquer une scientificité, il représente dans son analyse et dans son projet non seulement le présent, mais aussi le passé et le futur de la ville. Quel est alors le rapport de la littérature et de l’urbanisme ? On pourrait facilement le supposer antithétique. L’un des modèles de cette opposition serait donné par Michel de Certeau ; ce dernier oppose en effet les tactiques des utilisateurs de la ville aux stratégies de ceux qui font de celle-ci le lieu du pouvoir et de son contrôle. Et la littérature a toute une tradition qui active, volontairement ou pas, les « pas » détournés des utilisateurs de la ville, comme le montre le « flâneur » baudelairien examiné par Benjamin. Il arriverait pourtant que les deux se mêlent de manière inextricable chez certains écrivains comme Ôgai Mori ou L.-F. Céline. Étant également hygiéniste, celui-ci s’intéressait à l’urbain et à l’urbanisme ; le Paris décrit dans ses romans estil alors vu par le romancier ou cet hygiéniste ? En tous cas, l’hygiène est l’une des forces motrices de l’urbanisme et de la société urbaine de son époque, qui est la troisième République. Céline nous donnera ainsi une clé pour examiner le rapport de la littérature et de l’urbanisme en cette époque aussi importante que la précédente marquée par l’haussmannisation de la capitale.}, pages = {3--27}, title = {<研究論文>文学と都市計画・序説: フランス第三共和政における一つの問題の布置}, year = {2015} }